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littérature coréenne - Page 9

  • Le Courrier de la Boîte Postale 110 de Lee Do-Woo

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    • le courrier de la boîte postale 110, lee do-woo, feel good book, healing book, Corée du Sud, littérature coréenne, hanguk, Korea litMlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec Le Courrier de la Boîte Postale 110 ?

       "J'ai adoré le précédent roman de l'autrice publié chez Decrescenzo, l'Odeur des Clémentines Grillées (qu'elle a en fait écrit après celui-ci), il était donc hors de question que je passe à côté de cette nouvelle sortie et je remercie l'éditeur de me l'avoir envoyée."

    • Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

       "Gong Jin-seol, scénariste à la radio, préfère vivre une vie tranquille que se bercer de faux espoirs. Mais sa rencontre avec Lee Geon, son nouveau producteur, va l'aider à s'ouvrir peu à peu et peut-être même à se faire à nouveau confiance..."

    • Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?

       "La première chose que j'ai apprécié dans ce roman, et c'était déjà le cas avec le précédent de l'autrice, c'est qu'il se démarque complètement du schéma maintenant classique des romans légers asiatiques, qui se ressemblent tous et dont la plupart des éditeurs ont décidé de nous inonder sans grande distinction de qualité. Pour autant, si vous lisez d'autres avis sur celui-ci, je ne doute pas que les mots que vous retrouverez sans cesse sont la douceur, la délicatesse et la lenteur aussi. Parce que oui, c'est une histoire qui prend son temps, qui suit ses héros dans leur quotidien et dans toutes les petites étapes qui vont les amener à mieux se connaître, à se rapprocher et à s'ouvrir à l'autre. C'est une forme d'écriture que j'ai déjà croisé dans la littérature coréenne, et parfois ailleurs aussi bien sûr, et que j'aime décidément de plus en plus. Elle convient aussi mieux je pense à deux héros qui ont dépassé la vingtaine et aux secondes chances mais surtout, ce n'est pas le genre de roman où l'on vous fait croire aux hasards miraculeux et où l'on minimise les obstacles et les blessures. Je garde quand même une petite préférence pour l'Odeur des Clémentines Grillées mais une fois encore, j'ai été très touchée par les personnages de l'autrice, j'ai apprécié la présence des saisons qui passent et j'ai aimé le milieu dans lequel l'intrigue évolue, ici la radio. En revanche, j'avoue que j'ai longtemps attendu un lien plus fort avec son titre sans le trouver."

    • Et comment cela s'est-il fini ?

       "Je pense que c'est le genre de roman que j'aimerais prendre le temps de relire un jour et qui me laisse indéniablement un sentiment de réconfort. J'espère que l'autrice continuera à nous proposer d'aussi jolies histoires et que Decrescenzo continuera à les traduire pour nous."

     

        Mlle Alice, merci, et à mercredi prochain...

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    Catégories : Lire en Légèreté 0 commentaire
  • The God and The Gumiho de Sophie Kim

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    • the god and the gumiho, Sophie Kim, gumiho, folklore coréen, Corée du Sud, littérature coréenne, mythologie coréenneMlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec The God and the Gumiho ?

       "J'ai déjà lu un roman de la même autrice que j'avais bien aimé alors j'étais curieuse de découvrir cette nouvelle série plus adulte mais une chose est sûre, entre le sujet et la couverture, il n'y avait absolument aucune chance que je résiste."

    • Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

       "Kim Hani n'a pas été très prudente avec ses dernières victimes et maintenant Seokga, le dieu déchu, est à sa recherche pour l'éliminer. Une seule solution, même si elle le déteste, devenir son assistance et orienter discrètement l'enquête...."

    • Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?

       "J'ai vraiment beaucoup aimé. Ce qui m'importe le plus, dans ce genre de romans, c'est que l'univers soit bien construit, sans cela, c'est très vite creux. Ici, c'est clairement le cas, avec des créatures de la mythologie coréenne de toutes sortes, dieu, gumiho mais aussi dokkaebi, haetae, gwisin et j'en passe, un vrai régal. L'humour est bien présent au travers des personnages et l'histoire est prenante. Je ne peux pas dire que l'enquête soit très difficile à démêler et peut-être que si nos deux héros n'avaient pas passé leur temps à se dévorer des yeux dans des instants pourtant cruciaux, ils auraient vu ce qui était juste sous leur nez. La romance n'est d'ailleurs pas le point fort selon moi, je l'ai trouvé extrêmement cliché et l'écriture est définitivement très américaine, cela explique que ce ne soit pas un coup de coeur mais ce ne sont pas non plus les éléments principaux du roman et tout le reste compense largement ces défauts-là. J'ai aimé aussi ce que l'on a pu entrevoir de la relation entre les deux frères et j'aurais aimé que ce soit un peu plus développé. Peut-être dans le tome suivant."

    • Et comment cela s'est-il fini ?

       "J'ai adoré la fin, vraiment, je n'ai pas vu les pages se tourner. Il y a juste ce qu'il faut de conclusion et juste ce qu'il faut d'ouverture pour nous donner terriblement envie de lire la suite."

     

        Mlle Alice, merci, et à samedi prochain...

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  • Last of the Talons de Sophie Kim

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    • last of the talons, littérature coréenne, mythologie coréenne, Sophie kim, corée du sud, passion corée, littérature jeunesseMlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec Last of the Talons ?

       "Encore l'un des nombreux livres qui avait rejoint l'une de mes nombreuses listes de livres coréens ou autour de la Corée et qui est venu augmenter ma PAL à l'occasion d'une offre sur la version numérique."

    • Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

       "Shin Lina appartient au gang des Blackbloods mais n'allez pas croire que ce soit de son plein gré. Pas que cela ne la dérange de voler ou de tuer mais si elle obéit à Kalmin, leur chef, c'est uniquement pour protéger sa petite soeur. Alors quand ce dernier va être enlevé par un Dokkaebi, elle n'aura d'autre choix que de le suivre dans l'autre Royaume pour le ramener..."

    • Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?

       "Avant toute chose, j'aimerais préciser que le fait d'avoir lu ce roman en numérique a, je pense, influencé mon avis final. Je n'avais qu'une hâte, revenir au livre papier, et cela a sûrement accentué mon impression de longueurs et de répétitions. Pour autant, ça ne change rien au fait que l'intrigue est extrêmement classique, peu de surprises ici. Ce n'est pas mauvais pour autant, c'est même plutôt sympathique, mais à part le folklore coréen, un très bon point pour moi, ça manque quand même un peu d'originalité. L'autrice emploie de plus une double temporalité, ou du moins, de nombreux retours dans le passé, un procédé qui m'agace presque toujours, et comme ici le suspense est vraiment inexistant, j'aurais de loin préféré savoir dès le début ce qu'il en était de ces évènements. Ça n'aurait rien gâché et cela aurait permis de donner un peu d'épaisseur au personnage principal qui en manque cruellement. Je ne l'ai pas trouvée très attachante et  beaucoup de ses réactions ne m'ont pas parue cohérentes. Heureusement, le dokkaebi est là."

    • Et comment cela s'est-il fini ?

       "S'il y a une chose qui est vraiment réussi dans ce roman, c'est cette fin. J'ai adoré l'idée, assez même pour me donner envie de lire la suite malgré mes nombreuses réserves mais comme il y a encore deux tomes, j'hésite. Affaire à suivre."

     

        Mlle Alice, merci, et à samedi prochain...

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